j'aime la vie qui me déroute si souvent.

A croire que je me promène partout avec un plan en main, parce que qui dit déroute, dit route. Mais alors, quel est donc ce chemin que je me figure devoir suivre? Qu'elles idées préconçues je me suis faite sur son aspect pour qu'à chaque fois que j'y arrive, je sois aussi surprise qu'il ne correspond en rien à ce que j'ai pu en imaginer? 

J'aime la déroute, qui me rappelle que notre chemin n'est pas tout tracé, qu'il se construit pas à pas, qu'on ne sait pas par avance où nos pas vont nous mener,

comme un goût d'aventure dans nos quotidiens moroses, où d'autre avant nous on décidés de comment je devrai regarder les choses.

Mais pourquoi serai-je née, neuve, pour perpétuer des actes et des pensée qui ne viennent pas de moi, 

nouvelle génération devrait rimer avec nouvelle vision, pourquoi est ce à moi de me soumettre et remâcher ce qui à déjà été dit?

Dernier arrivé dernier servit c'est ça? 

J'me laisse pas happer par cet ère. Cool, le deuxième millénaire...Moi j'en reste au fait que tout est momentané. Surtout les mentalités..

Alors je nourris mes rêves, loin des carcans idéologiques. j'perservère dans les croyances qui me sont chères,

J'laisse plus les nuits éclipser ma ferveur, même pendant l'orage, le soleil brille toujours derrière mon cœur.

On est une génération à la recherche de dur, de solide, mais on réalise que tout est liquide, que la vie nous glisse entre les doigts. Jamais rassasié on a goûté toute les façons d'atteindre le bonheur, on à suivit les conseils des aînés, mais en vain, car rien à l’extérieur est venu combler cette immense vide, à l’intérieur.

Finalement, nous avons soif d'un amour inimaginable. Un amour sans borne, sans limite. Qui embrasse tout gestes et toutes actions. un perpétuel pardon. une infinie reconnaissance. Qu'on nous dises: Tu es mon fils pour toujours, tu à ta place dans mon immense amour.

 

 

Persévérer: Percez et vous verrez.

 

De partout je tente de m'accrocher, mais la vie s'en-tête à briser mes certitudes, à propos de tout et de moi surtout.

Où est la vérité? qu'est ce qui tiens la route dans ce bric à brac branlant? Je ne vois que le chaos. Un monde qui semble chancelant. Qui, fragile, subit toute sorte d’influence. Il est temps de m’habituer à ce qu'il n'y est rien de concret: 

Une brise et je me sens bien, une rafale et je me sens rejeté , j'suis une girouette émotionnelle, j'passe par toute les couleurs de la palette sentimentale, je m'enjaille et me lasse. Alors qui suis je parmi ce décors abusivement réaliste? J'peu pas m'identifier à une chose et puis à son contraire, va bien falloir que je trouve en moi cette île où le repos est possible.